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Etude David avec Goliath 2019

Etude David avec Goliath 2019

Alliances entre jeunes et grandes entreprises : 1+1 = mieux !

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Etude David avec Goliath 2019
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En Bref

À deux, c’est tellement mieux. On est plus forts, plus agiles, plus inventifs aussi. C’est notre credo depuis 4 ans et le commencement de l’aventure David avec Goliath.

Téléchargez les résultats de l'étude

Si nous nous retournons sur le chemin parcouru, nous savons que nous allons dans la bonne direction :

  • Les alliances entre jeunes et grandes entreprises sont devenues incontournables, au-delà des partenariats pionniers. En témoigne la progression continue des alliances entre David et Goliath, qui concernent 87% des jeunes entreprises en 2019, contre 79% en 2017. Nous nous réjouissons qu’à ce titre, les 10 binômes nominés au Prix 2019 de la plus belle alliance entre une jeune et une grande entreprise aient été reçus par Cédric O, le Secrétaire d’État chargé du Numérique auprès du ministre de l’Economie et des Finances et du ministre de l’Action et des comptes publics.
  • Les alliances entre jeunes et grandes entreprises ont su s’inscrire dans des enjeux business : en 2019, 90% des jeunes entreprises qui ont interagi avec des grandes entreprises ont eu des relations commerciales classiques, soit une hausse de +10 pts vs. 2018.
  • Ces relations entre jeunes et grandes entreprises commencent à atteindre un premier point d’équilibre : si les jeunes entreprises continuent à émettre souvent des frustrations (NPS®* de -12% en 2019), leur satisfaction est néanmoins en hausse par rapport à 2017 (-33%). Parmi les principaux facteurs de frustration depuis 2016, le déséquilibre de la relation est désormais beaucoup moins évoqué, même si la lenteur ne paraît pas résolue : en 2019, conscients des bénéfices mutuels de ces collaborations, David et Goliath aspirent à s’allier sur un pied d’égalité.

C’est bien, mais il faut accélérer. 

  • Accélérer tout d’abord, pour lever les freins qui subsistent encore : côté grands groupes, la lenteur invoquée par les jeunes entreprises reste leur première source d’insatisfaction (30% en 2019) dans leurs alliances, malgré une amélioration (36% en 2016). Côté jeunes entreprises, certains grands groupes peuvent regretter un manque d’humilité dans la façon des start-ups d’aborder la relation.
  • Accélérer ensuite, pour explorer des territoires jusqu’alors peu ou mal exploités : pour la première fois cette année, nous avons décidé de nous rendre en « Terre du Milieu », du côté des entreprises qui ne sont plus des « David », mais pas encore des « Goliath ». Ces entreprises, au nombre de 5 800 sur notre territoire, emploient 3,3 millions de salariés. Ces entreprises, ce sont les ETI – Entreprises de Taille Intermédiaire. Et les résultats de nos recherches sont sans appel : les nombreux atomes crochus entre ETI et start-ups ainsi que leur facilité à travailler ensemble rendent ces alliances - aujourd’hui largement sous-exploitées - particulièrement intuitives. Cet alignement nous démontre que les freins ou zones de frictions ne sont pas une fatalité.

Si nous voulons faire grandir nos start-ups et transformer nos ETI et nos grands groupes, le renforcement de leurs alliances est un passage obligé pour confirmer non seulement la capacité de nos jeunes entreprises à « scaler », mais aussi prouver la capacité de notre gisement actuel d’ETI à se transformer.
Plus que jamais, les entreprises, jeunes, moyennes et grandes, partagent un même impératif : le défi du succès durable dans une économie en profonde mutation. Pour les jeunes entreprises, la transformation par la taille, qui suppose de transformer leur innovation en produit, de transformer leur énergie en crédibilité, et parfois leurs tours de tables en chiffre d’affaires et profits. Pour les grandes, plus d’agilité pour affronter ou créer la disruption. Pour les ETI, prendre le tournant de la transformation digitale et gagner en compétitivité.
Nous devons faire mieux.
Certes, nous pouvons être fiers de nos fleurons internationaux et de nos champions de la French Tech, qui participent année après année de l’attractivité retrouvée de notre pays sur la scène internationale. Mais notre volonté de soutenir une croissance économique durable ne saurait se limiter au CAC 40 et au Next 40 : à l’heure où les voix s’élèvent en faveur d’une croissance inclusive et équilibrée, source de moins d’inégalités et d’une meilleure utilisation de nos ressources, nous voulons porter plus que jamais notre ambition de renforcer les alliances entre jeunes, moyennes et grandes entreprises sur tout le maillage de notre territoire et de nos filières, pour que, partout, s’allier rime avec créer. Créer de la liberté d’entreprendre, de l’innovation, créer de l’emploi, créer davantage d’équité. Depuis la création du Prix David avec Goliath en 2017, nous observons que de plus en plus de candidatures répondent à des critères d’impact positif et nous voyons beaucoup d’innovations et d’alliances s’inscrire dans une ambition « Tech for Good ». Nous voulons voir plus loin que ce « good » pour viser le « better » : car 1 + 1 = mieux !


Tout est mieux quand on est deux.

 

* le Net Promoter® Score (NPS) mesure la propension à recommander un produit ou une entreprise à travers une unique question : « recommanderiez-vous ce produit ou cette entreprise à vos amis ou à vos collègues ? ». Les répondants attribuent en réponse une note de 0 à 10 qui permet de les classer en trois catégories : les prescripteurs (9-10), les neutres (7-8) et les détracteurs (6 et moins). Le NPS correspond à la différence entre les pourcentages de « prescripteurs » et de « détracteurs ». Net Promoter® est une marque déposée par Bain & Company, Inc., Fred Reichheld et Satmetrix Systems, Inc.

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