Les Echos
Entre start-up et grands groupe, est-il possible de rester dans un rapport gagnant-gagnant ?
John Hazan : L'enjeu commercial, c'est le niveau 1. Mais les alliances ne s'arrêtent pas là. Les deux acteurs ont des aspérités très différentes mais très complémentaires, ce qui permet de trouver des terrains d'entente facilement. D'une part, les grands groupes se retrouvent face à des entreprises totalement ancrées dans le réel et dans les innovations de rupture. C'est donc pour eux une forme de veille : les start-up leur permettent de réfléchir la R&D de manière différente, d'approcher certains sujets avec un oeil neuf, de bousculer leurs process.
A l'inverse, pour la jeune structure, le grand groupe apporte une force de frappe technique colossale, comme dans la mise à l'échelle des idées de R&D. Il permet également d'ouvrir des opportunités commerciales avec d'autres grands groupes, via notamment des offres communes. Grâce à ce réseau, la start-up en profite donc pour mieux mailler le territoire régional, national ou même international. Il y a ensuite, selon les collaborations, un enjeu capitalistique non négligeable pour le grand groupe comme pour la start-up.
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