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Communiqué de presse

L’augmentation du niveau de la dette publique, les évolutions démographiques et les avancées technologiques conduisent à des changements radicaux dans le système de santé mondial d’ici à 2020, selon le nouveau rapport de Bain & Company.

L’augmentation du niveau de la dette publique, les évolutions démographiques et les avancées technologiques conduisent à des changements radicaux dans le système de santé mondial d’ici à 2020, selon le nouveau rapport de Bain & Company.

Moins d’examens mais plus de qualité et d’efficacité : l’intégration est un facteur clé pour rationaliser le système de santé

  • 25 juin 2012
  • min

Communiqué de presse

L’augmentation du niveau de la dette publique, les évolutions démographiques et les avancées technologiques conduisent à des changements radicaux dans le système de santé mondial d’ici à 2020, selon le nouveau rapport de Bain & Company.

COMMUNIQUE DE PRESSE

L’augmentation du niveau de la dette publique, les évolutions démographiques et les avancées technologiques conduisent à des changements radicaux dans le système de santé mondial d’ici à 2020, selon le nouveau rapport de Bain & Company.

Moins d’examens mais plus de qualité et d’efficacité : l’intégration est un facteur clé pour rationaliser le système de santé

Paris, le 25 juin 2012 - Le secteur de la santé représentera 740 milliards de dollars de profits en 2020, porté par une croissance moyenne de 4% sur les huit prochaines années. Selon le rapport « Santé 2020» publié par le cabinet de conseil en stratégie Bain & Company, les vecteurs de cette croissance sont principalement les hôpitaux et autres établissements de soins bénéficiant d’une population vieillissante, l’augmentation des classes moyennes et des politiques gouvernementales favorables en particulier dans les pays émergents. Il y aura une révolution dans la façon dont les traitements et les soins seront délivrés et un ralentissement des produits innovants, au profit de produits « juste assez bons », c’est-à-dire fabriqués à moindre coût et réduits à leurs fonctions de base.

« Le cœur de l’innovation va se déplacer du produit, où il a été cantonné ces 15 dernières années, vers la distribution de services de santé » selon Norbert Hueltenschmidt, responsable mondial du pôle santé de Bain & Company. « Partout dans le monde, les profits du secteur de la santé seront tirés en majorité par l’augmentation des volumes dans la délivrance de soins ».

Le rapport a décelé que l’évolution du contexte économique et le déclin de la productivité d’innovation poussera les acteurs de la santé à chercher de nouveaux modèles de prise en charge et d’accompagnement des patients.

Cependant, la croissance des établissements de soins à travers le monde connaîtra des gains importants en termes de volume. L’utilisation de produits « juste assez bons »va augmenter fortement et les entreprises vont également évoluer vers des plateformes de soins intégrés. De nouveaux acteurs, comme les nutritionnistes, vont en bénéficier. Les changements démographiques, en particulier liés à une population vieillissante, vont alimenter la croissance du coût de la santé, et profiteront aux procédures les moins invasives permettant de traiter les patients âgés.

Pour Loïc Plantevin, associé, en charge du pôle santé de Bain & Company en France, « La France se trouve d’ailleurs au cœur de cette transformation. L’évolution des politiques de santé et les nouvelles offres de partenaires privés qui vont devoir s’accélérer dans les années à venir vont fortement modifier l’équilibre de notre système de soins. 87% des français pensent notamment que notre système actuel en dépit de son excellente qualité n’est pas pérenne économiquement dans les prochaines années ». Loïc Plantevin ajoute « Cela pose la question fondamentale des choix que doivent faire les industriels de la santé aujourd’hui pour s’assurer de gagner dans cet environnement en pleine mutation ».

Le rapport insiste par ailleurs sur d’autres évolutions fondamentales :

- Le profil du patient sera différent, dans la mesure où les patients ont accès à internet et à d’autres informations qui étaient jusque-là indisponibles. Ce nouveau patient, plus informé, exigera une relation différente avec le professionnel de la santé. « Aujourd’hui 80% des utilisateurs d’internet recherchent des informations sur la santé sur le web, et plus de la moitié cherchent une information spécifique à propos d’un traitement ou d’une maladie », constate le rapport. Les entreprises doivent dès lors s’adapter à ce nouveau profil de patient et doivent comprendre comment vendre des produits en collaborant mieux avec les consommateurs.

- De la même manière, les médecins et autres professionnels accepteront de plus en plus de directives et de protocoles standardisés pour s’occuper des patients, menant à un changement du rôle du médecin traitant. Il ne sera plus le seul décideur et perdra de l’autonomie et du contrôle. Cependant, cela n’affectera pas de la même manière tous les traitements.

- En conséquence de cette évolution vers davantage de protocoles, les fabricants vont devoir créer des produits compatibles avec ces nouvelles régulations. Ils auront besoin d’avoir des données fiables pour fixer précisément le prix de leurs produits et s’assurer de l’intégration de leurs produits à tous les nouveaux protocoles de traitement.

- La gestion intégrée des soins va augmenter, avec pour objectif des programmes de management ou de réseaux de santé qui visent à minimiser les visites d’urgence et les hospitalisations. Au Danemark par exemple, les données circulent électroniquement entre le médecin de famille, les patients, la pharmacie, les spécialistes, le laboratoire et l’hôpital.

- La pression sur les coûts devrait entraîner des réformes profondes et complexes des systèmes de santé publique. Les payeurs ne devraient ainsi plus financer que les thérapies avec un ratio « coût- bénéfice » clair. Les patients, quant à eux, devront payer une part croissante des soins reçus.

- Les profits qui allaient vers les entreprises fortement innovatrices devraient baisser au profit des acteurs opérant sur des secteurs à faibles marges, comme les fabricants de génériques, les fournisseurs et les entreprises informatiques de la santé. Le nombre d’enregistrement de médicaments est historiquement bas. Malgré une augmentation de l’exigence de la part de la population vieillissante, l’innovation « produit » seule ne suffira plus pour générer la rentabilité, elle devra être supportée par une innovation dans la délivrance des soins.

Pour obtenir la copie complète du rapport ou pour organiser une interview avec Loïc Plantevin, merci de contacter :

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