Les Echos
Procter & Gamble a annoncé l'arrêt ou la cession sur deux ans de 90 à 100 marques.
Ses concurrents Nestlé et Unilever cherchent eux aussi à rationaliser leurs portefeuilles de labels.
Dans un contexte de croissance molle – minimale dans les pays matures, en-dessous des niveaux récents dans les pays émergents – les géants de la grande consommation ont sous-performé en bourse ces dernières années.
Ce qui les poussent à se remettre en question, en se recentrant sur leur cœur d’activité... ou en se positionnant des métiers plus fructueux.
« Ce sont toujours des arbitrages difficiles à prendre », Grégoire Baudry, explique chez Bain & Company.
« Certains groupes se sont montrés plus efficaces en creusant leur sillon sur leur cœur d’activité : en renforçant sa cohérence on simplifie le message d’un point de vue boursier, on se concentre sur les batailles qui comptent. D’un autre côté, varier les métiers pallie les dépendances saisonnières ou contextuelles. »