Les Echos
Ils sont devenus un filon pour les investisseurs en période de taux négatifs : les fonds d'investissement et leurs rendements à deux chiffres battent toutes les autres classes d'actifs, des actions aux obligations.
Ce succès a cependant son revers.
L'industrie du « private equity » ne prend conscience que très progressivement de la menace que font peser les nouveaux entrants du digital sur leurs entreprises traditionnelles en portefeuille, donc sur leurs performances futures.
« L'horizon du "private equity" est de cinq ans, ce qui est à la fois trop court et trop long pour investir dans une transformation digitale et en tirer profit, notamment pour un fonds en milieu d'investissement », analyse Daphné Vattier, Associée chez Bain.