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Fondation travailler autrement

3 questions à… John Hazan, Associé au sein du bureau de Bain & Company à Paris et co-auteur de l’étude The Working Future

3 questions à… John Hazan, Associé au sein du bureau de Bain & Company à Paris et co-auteur de l’étude The Working Future

A l’occasion de la parution du rapport « l’Avenir du Travail » (« The Working Future »), qu’il a co-écrit, la Fondation Travailler autrement a souhaité interroger John Hazan pour connaitre son analyse de l’évolution des attentes des salariés dans un monde du travail en pleine transformation. Interview.

  • 4 mai 2022
  • min

Fondation travailler autrement

3 questions à… John Hazan, Associé au sein du bureau de Bain & Company à Paris et co-auteur de l’étude The Working Future

L’étude de Bain and Company “L’avenir du travail ?” montre que 58% des salariés ont été amenés à repenser l’équilibre entre leur travail et leur vie personnelle au cours des 20 derniers mois, comment se sont matérialisées ces réflexions au sein des entreprises et sur le marché du travail ?

L’étude « l’Avenir du travail » révèle que plusieurs tendances de fond se sont considérablement accélérées avec la crise du Covid-19. La première est l’émergence de nouvelles attentes chez les travailleurs : même si la rémunération demeure une priorité pour la plupart, ils sont seulement 1 sur 5 à la considérer aujourd’hui comme le premier facteur de motivation. L’intérêt pour le métier (premier facteur de motivation pour 30% des salariés) et la flexibilité au travail sont devenus les priorités majeures. La seconde tendance est un décloisonnement des frontières de l’entreprise. Grâce au travail à distance et à l’économie des plateformes (à travers Amazon, Uber ou encore Deliveroo), les interactions physiques entre personnes d’une même équipe ne sont plus forcément quotidiennes et les frontières de l’entreprise s’étendent. Il est nécessaire de réinventer le lien à l’entreprise, et redéfinir les ressorts de l’affectio societatis. Enfin, la troisième tendance est celle du trouble de plus de 60% des moins de 35 ans face à l’incertitude de la période actuelle. Ces derniers subissent une pression croissante, souvent doublée d’une incertitude face à l’emploi, et ce alors que la digitalisation est présentée de façon anxiogène. Cette incertitude est amplifiée par la nécessité de remettre en cause leurs compétences en permanence.

 

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