Le Figaro
Comment expliquer cette baisse ? « Le pétrole est un thermomètre de l'activité économique», souligne Anna Creti. En somme, lorsque la croissance mondiale accélère, le prix du baril s'envole et inversement, en cas de ralentissement, il plonge. «La financiarisation des cours du pétrole amplifie les évolutions du marché physique», pointe Sabine Atieh, experte énergie et ressources naturelles chez Bain & Company.
Sans retournement de situation, le prix du baril devrait donc continuer à s'échanger à des prix plus abordables pendant encore quelques mois, sans pour autant descendre beaucoup plus bas: «Je vois assez peu de raisons pour que le prix du baril soit très inférieur à aujourd'hui», estime Sabine Atieh.
«Les gros pays producteurs étaient déjà très proches de leurs pleines capacités», justifie Sabine Atieh. Sans compter que certains autres «ont des limitations techniques (Libye par exemple), ou font l'objet de sanctions (Iran)», abonde Patrice Geoffron, professeur d'économie à la tête de l'équipe Climat énergie à Paris Dauphine.
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