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Les Echos

Le private equity marqué au fer rouge par le ralentissement de la fin 2022

Le private equity marqué au fer rouge par le ralentissement de la fin 2022

Le secteur a vu le nombre de LBO se tasser d'environ 30 % dans le monde l'an dernier, en raison d'un net coup d'arrêt à partir du deuxième semestre, souligne un rapport Bain & Company.

  • 27 février 2023
  • min

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Le private equity marqué au fer rouge par le ralentissement de la fin 2022

Jusque-là tout allait bien. Après une année 2021 historique et un début 2022 sur les chapeaux de roues, le capital-investissement a connu un trou d'air en fin d'année, souligne le cabinet Bain & Company dans son rapport annuel consacré au secteur, publié ce lundi. « 2022 est une histoire en deux parties », expliquent les auteurs de l'étude, sans grande visibilité sur le début 2023. Seul indice, la dette bancaire « quasiment à l'arrêt depuis l'été pour les mégadeals redevient un peu plus disponible », explique Jérôme Brunet, associé chez Bain.

Au global, cela donne une photographie assez saisissante pour le private equity : la plupart des mesures d'activité (disponibilité de la dette, nombre d'acquisitions et de sorties, montants redistribués aux investisseurs…) s'affichent en très nette baisse d'une année sur l'autre. Tout en restant de bonne facture sur le temps long, grâce aux belles performances du premier semestre. [..]

Grande prudence des banques

[..] Autre signe de la relative timidité du secteur : la « poudre sèche » (« dry powder » dans le jargon), ces sommes collectées par les fonds de private equity mais qui n'ont pas encore été réinvesties touchent un record en 2022, à 3.700 milliards de dollars dans le monde, environ 700 milliards de plus que l'année précédente. « La poudre sèche a progressé de 20 % par an ces dernières années, et même de 60 % par an pour le segment 'growth' (capital développement) », souligne Guillaume Tobler, associé chez Bain.

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