Les Echos Capital Finance
Les montants donnent le vertige : 685 Md€ en 2025 en Europe (Royaume-Uni compris), 13.000 Md$ dans le monde en 2032. Ce sont les estimations respectives des cabinets de conseil en stratégie Indefi et Bain & Company, concernant la manne que représentent les investisseurs particuliers pour le non-coté. Un potentiel qui n’a pas échappé aux géants du private equity comme Blackstone, KKR ou Apollo, pionniers auprès de cette nouvelle catégorie de souscripteurs au travers de fonds dédiés. En France, Bpifrance a initié le mouvement il y a trois ans, suivi par Eurazeo, Apax, Siparexetune dizaine d’autres sociétés de gestion. Face au succès rencontré, la banque publique lance cette semaine son troisième véhicule à destination des particuliers : Bpifrance Entreprises Avenir 1 (BEA1), un fonds de fonds primaires. Si le premier palier se situe à 50 M€, aucun hard cap n’a été fixé pour la suite. Tous les espoirs en la matière sont donc permis.
DU FAMILY OFFICE AU MASS MARKET
[..] Cela commence par une catégorie d’investisseurs particuliers constituée de plusieurs couches disparates avec des exigences et fonctionnements propres à chacune. Les family offices et autres très grandes fortunes disposent de 5 à 30 M$, voire plus à investir et comptent déjà depuis longtemps parmi les LPs du private equity. Viennent ensuite les personnes fortunées, aux portefeuilles significatifs mais inférieurs à 1 M$. Selon le rapport 2022 de Bain & Company, « le capital-investissement a déjà fait des progrès considérables pour atteindre ces strates dont la capacitéd’investissement oscille entre 100.000 $ et 500.000 $ ». Quant au « mass market, » le plus protégé par la réglementation, il est aujourd’hui quasi absent. [..]
Plus globalement, « les investisseurs individuels détiennent environ 50 % des quelque 275.000 à 295.000 Md$ d’actifs gérés dans le monde, pourtant, ils ne représentent que 16 % des actifs sous gestion détenus par les fonds d’investissement », indique le rapport de Bain & Company.
Consultez l'intégralité de l'article sur Les Echos Capital Finance