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Private Equity Magazine

Les classements 2022 de Private Equity Magazine

Les classements 2022 de Private Equity Magazine

  • 29 mars 2023
  • min

Private Equity Magazine

Les classements 2022 de Private Equity Magazine

D'après le dernier rapport de Bain & Company, l'exercice 2022 a, en fait, été coupé en deux. Jusqu'au mois de juin, la guerre en Ukraine commence, certes, à faire son œuvre, mais l'impact des premières hausses de taux ne s'est pas encore répercuté à l'économie réelle. Dans ce contexte, le premier semestre se déroule sur les mêmes bases que l'année 2021, à savoir un rythme d'investissement globalement très soutenu, les premiers échos faisant état d'un embouteillage chez les conseils et banques d'affaires qui se font entendre dès le printemps, et des valorisations qui entament leur atterrissage en douceur. La seule exception à ce panorama somme toute paisible est le capital-risque, où la correction commence à se faire sentir dans le sillage des soubresauts du Nasdaq américain. Il n'empêche, à l'issue du premier semestre, les indicateurs dévoilés par France Invest sont tous au vert : +60 % pour les levées, à 16,1 milliards d'euros, +22 % pour les investissements, à 12,8 milliards…

C'est d'ailleurs probablement cette première moitié d'exercice solide qui a permis aux acteurs du marché, sponsors equity comme prêteurs, de s'autoriser une pause au moment de l'automne, alors que la situation tendait à se dégrader sur le front des taux et de la macroéconomie. De fait, l'activité s'est ralentie à ce moment-là avant de finir en pente douce jusqu'à fin décembre. À l'arrivée, le cru 2022 ressort certes en baisse par rapport à l'historique 2021, mais reste sur des niveaux d'activité élevés. Ainsi, selon le rapport de Bain & Company, 26 milliards de dollars de LBO ont été conclus en France, ce qui reste au-dessus des 21 milliards de 2020 et des 11 milliards de 2019. De même, 21 milliards de dollars de cessions ont été conclus, là aussi plus que les 17 milliards de 2020 et autant qu'en 2019. En aucun cas le marché n'a connu de débandade des acheteurs ou des vendeurs, mais est davantage entré dans une phase d'attentisme où le moindre process prend plus de temps.

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