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Communiqué de presse

D’après le « Rapport Mondial Private Equity 2011 » de Bain & Company, la croissance de l’activité des fonds d’investissement devrait se poursuivre en 2011.

D’après le « Rapport Mondial Private Equity 2011 » de Bain & Company, la croissance de l’activité des fonds d’investissement devrait se poursuivre en 2011.

2ème édition du « Rapport Mondial Private Equity » de Bain & Company

  • 23 mars 2011
  • min

Communiqué de presse

D’après le « Rapport Mondial Private Equity 2011 » de Bain & Company, la croissance de l’activité des fonds d’investissement devrait se poursuivre en 2011.

Des perspectives optimistes pour le marché du capital -investissement avec une reprise sensible des transactions en 2011 et un redémarrage plus timide des levées de fonds

Paris le 23 mars 2011 – D’après le « Rapport Mondial Private Equity 2011 » de Bain & Company, conseil en stratégie et leader mondial et français du conseil aux fonds d’investissement, la croissance de l’activité des fonds d’investissement devrait se poursuivre en 2011 mais des facteurs structurels risquent néanmoins de peser sur leurs rendements. Les gérants des fonds devront donc renforcer leurs avantages compétitifs pour contrer ces tendances.

La hausse de l’activité de capital investissement devrait se confirmer en 2011, à la fois en termes de nombre de transactions et de montants investis.

  • Plus de 700 milliards d’euros détenus par les fonds d’investissements restent à investir. Sur les 306 milliards d’euros destinés aux rachats d’entreprise (buyouts), environ un quart est du « capital sous pression », c'est-à-dire aux mains de gérants ayant une forte incitation à investir les sommes pour dégager des rendements et assurer la survie de leurs fonds. De nombreux fonds ont évité de liquider leurs investissements pendant la crise pour préserver leur valorisation et subissent actuellement une pression pour les sortir de leur portefeuille car les cycles d’investissement sont atteints. Ces investissements représentent aujourd’hui 1.000 milliards d’euros. Le besoin de matérialiser les gains potentiels est accentué par les prochaines levées de fonds pour lesquelles il est nécessaire de rassurer les investisseurs et de distribuer des liquidités. Cette soif d’investissement pourrait se traduire par une hausse des prix des cibles potentielles.
  • Les fonds vont également bénéficier d’un marché de la dette stabilisé. Les améliorations dans la dynamique du marché de la dette ont permis l’augmentation de l’effet de levier pour atteindre un ratio de dette/EBITDA de 5 fin 2010. Les conditions de crédit (covenants) plus souples accordées par les banques pendant la crise devraient en outre se maintenir en 2011.

« Les fonds d’investissement en France comme dans le reste du monde sont impatients d’investir. Mais gare à l’indigestion s’ils ne tiennent pas compte des nouvelles réalités de la création de valeur dans le capital investissement » déclare Jean-Marc Le Roux, Directeur général et associé de Bain & Company en charge du Private Equity en France.
Après une baisse continue de 2008 à 2010 reflétant une perte de confiance des investisseurs autant qu’un moindre recours aux levées de fonds, les montants engagés devraient repartir à la hausse en 2011. Malgré cela, le rapport de force entre fonds et investisseurs est susceptible de progresser encore en faveur des derniers qui se montrent plus exigeants et font pression pour améliorer les conditions contractuelles qui les lient aux fonds.
Du côté de l’offre, Bain estime qu’elle devrait également être en croissance en 2011. Le retour de valorisations à un haut niveau et la capacité des acheteurs à payer des prix élevés pour des actifs de qualité devraient continuer d’attirer les vendeurs d’actifs de grande qualité en 2011. Deux autres tendances vont soutenir cette croissance potentielle de cibles :
  • L’activité du marché des LBO secondaires devrait rester soutenue car ces opérations sont plus facilement réalisables que les introductions en bourse ou les ventes à des acheteurs stratégiques (industriels), certaines sociétés ont davantage le profil d’être détenues par des fonds (business stable, cash flow prévisible, peu de dépenses en capital et peu de besoins en fonds de roulement) et enfin les LBO secondaires ont des rendements légèrement inférieurs aux opérations primaires mais pour un niveau de risque bien inférieur.
  • Les opérations de sortie de bourse devraient se dégeler. Les opérations de retrait de cote ont soutenu fortement l’activité du dernier boom de capital investissement et sont essentielles à la reprise de la croissance qui se déroule actuellement. Les recherches de Bain sur plus de 1400 entreprises américaines cotées (hors secteur financier) a identifié 400 cibles potentielles qui montrent une valorisation ainsi que des caractéristiques de cash flow adéquates à des sorties de cote par des fonds d’investissement. Cet ensemble représente une capitalisation boursière totale qui dépasse mille milliards de dollars.

Les autres faits saillants de ce rapport sont :

  • Le regain d’activité du capital investissement bénéficie notamment aux marchés émergents, dont la part dans les fonds levés a doublé depuis 2005, passant de 18 à 35%. Aux premiers rangs des destinataires, l’Asie et l’Amérique Latine se partagent respectivement 60% et 25% des fonds levés pour les économies émergentes . La demande des investisseurs devrait continuer de progresser en 2011 : la moitié d’entre eux prévoient en effet d’augmenter les sommes investies dans ces marchés . Avec une forte croissance de leur PIB et un entreprenariat développé en perpétuelle quête de financement, la Chine et le Brésil constituent les deux premières cibles des investisseurs.
  • Historiquement, les rendements ont été soutenus par des facteurs externes s’exerçant sur des cycles d’une dizaine d’années : démantèlement des conglomérats et développement du marché des obligations à risque dans les années 80, valorisations tirées par la hausse des marchés d’actions dans les années 90, et facilité d’accès à la dette depuis 2000. Après la crise, ces tendances de long terme joueront un moindre rôle dans la génération de profits. La croissance plus faible de l’économie dans les pays industrialisés, la hausse récente du prix des actifs disponibles et le durcissement des conditions de crédit par rapport aux années 2000 risquent de peser sur les rendements. Malgré les récents progrès enregistrés grâce à la sortie de crise, la tendance structurelle semble porter vers des rendements plus faibles pour l’industrie du capital investissement. Bain & Company estime que les rendements futurs des fonds dépendront davantage des initiatives que les gérants mettront en œuvre pour faire face aux facteurs de marché moins favorables.

« La performance des fonds devient donc de plus en plus dépendante de leur création de valeur intrinsèque ; elle est notamment liée à la qualité de la thèse initiale d’investissement mais aussi au travail d’équipes de qualité, notamment pour la partie opérationnelle post-deal» souligne Jérôme Brunet, associé au sein du pôle Private Equity de Bain & Company.

  1. Le besoin de développer une stratégie d’investissement évolutive. L’analyse attentive des cibles potentielles et l’amélioration de la performance opérationnelle des entreprises détenues sont autant de leviers dont les fonds vont devoir user pour fournir aux investisseurs les rendements qu’ils attendent. Leurs stratégies d’investissement devront être fondées sur les forces d’un gérant : la diversification n’est pas en but en soi. Bain a démontré qu’il existe peu de corrélation entre la performance globale d’un gérant et le nombre de types de fonds et de géographies dans lesquelles il investit. Les investisseurs évaluent chacun des fonds sur ses propres mérites.
  2. La qualité des équipes et de l’organisation devient également clé dans ce nouvel environnement de plus en plus concurrentiel. La gestion des talents dans les équipes, des relations avec les investisseurs dépassant les attentes de ceux-ci, des ressources pour soutenir les processus de création de valeur et l’identification d’opportunité d’investissement, si possible propriétaires, ainsi qu’une équipe de direction à la hauteur seront d’autant plus déterminantes.
  3. Développer des thèses d’investissement et investir dans la phase de due diligence
  4. Construire une approche fondée sur un modèle qui puisse être reproduit. Les fonds les plus performants bâtissent des stratégies personnalisées mais savent comment mettre en œuvre un management de portefeuille efficace au fil des cycles de l’entreprise détenue.

Pour obtenir une copie du rapport complet « Global Private Equity 2011 Report » ou pour organiser une interview avec JM Le Roux ou Jérôme Brunet, merci de contacter :

Bain & Company Tél : 01 44 55 75 75 Caroline Detalle caroline.detalle@bain.com Albane de La Hitte albane.delahitte@bain.com Image 7 Tél : 01 53 70 74 91 Flore Larger, flarger@image7.fr

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