We have French content available. View French site.

Communiqué de presse

Baromètre Amcham-Bain 2013 – « Le moral des investisseurs américains en France »

Baromètre Amcham-Bain 2013 – « Le moral des investisseurs américains en France »

Le baromètre annuel, réalisé par l’AmCham et Bain & Company, affiche une baisse de l’attractivité de la France en tant que destination d’investissement.

  • 15 octobre 2013
  • min

Communiqué de presse

Baromètre Amcham-Bain 2013 – « Le moral des investisseurs américains en France »

BAROMETRE AMCHAM-BAIN 2013
« LE MORAL DES INVESTISSEURS AMERICAINS EN FRANCE »

Le Baromètre AmCham-Bain 2013 révèle une baisse du moral des investisseurs américains en France pour la 3ème année consécutive. Interrogés sur les principaux « irritants » et « stimulants » de la vie en France, les répondants plébiscitent le système social français et dénoncent le fort niveau d’imposition.

Paris, le 15 octobre 2013 – Pour sa quatorzième édition, le Baromètre AmCham-Bain voit le moral des investisseurs américains en France atteindre un nouveau point bas. Ce Baromètre annuel, réalisé par l’AmCham en partenariat avec Bain & Company, cabinet de conseil en stratégie, met également en lumière une baisse de l’attractivité de la France en tant que destination d’investissement.

Un contexte économique peu favorable en 2013
Pour l’année 2013, seuls 10% des répondants croient en l’amélioration du contexte économique en France (contre 12% en 2012 et 21% en 2011). Cette forte baisse du moral ne semble néanmoins pas avoir affecté les prévisions d’embauche des entreprises car 24% des répondants envisagent, ou ont effectué, une augmentation de leurs effectifs nets en 2013, contre 33% qui prévoient, ou ont effectué, une baisse.

En ce qui concerne les prévisions pour la période 2014-2015, 69% des répondants anticipent une stabilisation ou légère amélioration du contexte économique. En effet, un sondé sur quatre se dit optimiste quant à l’évolution du contexte économique dans son secteur d’activité sur les deux années à venir. 44% des répondants croient à une stabilisation. Malgré cette anticipation favorable, les répondants ne prévoient pas d’impact positif sur les embauches car seulement 19% des répondants pensent augmenter les effectifs nets de leur entreprise en 2014-2015, alors que 26% prévoient une baisse.

L’attractivité de la France en difficulté auprès des investisseurs étrangers
Lorsqu’ils sont interrogés sur la perception par leur maison mère de l’attractivité de la France en tant que destination d’investissement, seuls 13% émettent un avis positif. Ils étaient 56% à plébisciter le pays en 2011.

Le Baromètre AmCham-Bain a interrogé les investisseurs américains sur quatre dispositifs clés mis en place par le gouvernement pour relancer l’attractivité du pays : le crédit d’impôt compétitivité emploi, le crédit d’impôt recherche, la loi sur la sécurisation de l’emploi et le projet de loi consommation. Le crédit d’impôt recherche est la seule mesure recueillant une majorité d’opinions favorables : 62% des répondants disent que la mesure a un impact positif sur l’attractivité de la France. De manière générale, les mesures sont vues comme n’adressant pas les sujets les plus critiques tout en renforçant l’aspect complexe et opaque de la législation française. Le projet de loi consommation, perçu comme une mesure qui nuit à l’attractivité de la France, recueille quant à lui, le moins de suffrages.

Le positionnement relatif de la France, comparé à ses voisins européens, fait ressortir des forces et faiblesses du pays. La situation géographique est considérée comme la principale force de pays auprès de 81% des répondants, en augmentation par rapport à 2009. Suivent ensuite la qualification de la main d’œuvre (61%) et les infrastructures françaises (72%), elles aussi en progrès depuis 2009. La seule force où l’attractivité de la France a légèrement reculé depuis 2009 est la stabilité du système bancaire : en 2009 ils étaient 48% à juger la France plus attractive, contre 45% en 2013.

D’autre part, la perception des faiblesses de la France s’est exacerbée. En 2013, 88% des répondants voient le coût global de la main d’œuvre comme un facteur de détraction, contre 69% en 2009. A ces faiblesses s’ajoutent le manque de souplesse dans l’organisation du temps de travail avec 85% d’opinions défavorables les procédures et coûts de licenciement avec respectivement 89% et 84% d’opinions défavorables en 2013.

« Dans le contexte économique difficile dans lequel nous évoluons, les faiblesses de la France pèsent plus lourdement sur le moral des investisseurs » remarque Marc-André Kamel, associé de Bain & Company et membre du board de l’AmCham France. « Ces faiblesses ont un impact direct sur le développement et l’activité de toutes ces filiales de groupes américains qui, comme nous, investissent leurs ressources en France. »

« Stimulants » et « irritants » de l’attractivité de la France
Pour la première fois cette année, le Baromètre AmCham-Bain s’est intéressé aux « stimulants » et « irritants » qui affectent la perception de la France comme lieu de vie pour les employés de sociétés américaines. Alors que seulement 9% des répondants recommanderaient le pays à des salariés étrangers, les principaux « irritants » signalés sont le niveau d’imposition (65% d’opinions défavorables), la bureaucratie (58%) et le climat social (54%). A contrario, le baromètre révèle que le principal « stimulant » de la vie en France pour les employés étrangers est le système social français. L’accès aux services de santé et le système scolaire français recueillent notamment une majorité d’opinions favorables.

Cette édition du Baromètre se conclut sur une série de recommandations, occasion pour l’AmCham d’engager un dialogue avec l’ensemble de ses membres et avec les pouvoirs publics sur les réponses à apporter au déficit de confiance que l’on constate.

« Cette année, notre Baromètre révèle un certain nombre de frustrations. Les sociétés américaines, première communauté d’investisseurs étrangers en France, traverse – avec le reste de la France - une sortie de crise difficile, mais l’AmCham se tourne  vers l’avenir. Nous souhaitons engager un dialogue constructif avec le gouvernement et l’ensemble des acteurs publiques. » déclare Clara Gaymard, Présidente de l’AmCham.

 Les principales recommandations de l’AmCham sont :

  • Consolider ses principaux atouts (notamment la qualification de la main d’œuvre et la qualité des infrastructures) et améliorer ses faiblesses
  • Garantir plus de stabilité et prévisibilité aux investisseurs étrangers
  • Faire du « choc de simplification » une priorité pour les entreprises mais aussi pour leurs salariés.
  • Continuer à améliorer la mise en valeur de ses atouts et mieux communiquer sur ses réformes à l’international. 

# # #

Pour obtenir une copie de l’intégralité du Baromètre AmCham-Bain 2013, ou pour programmer une interview avec Clara Gaymard ou Marc-André Kamel, veuillez contacter :   

Bain & Company Tél : 01 44 55 75 75         
Albane de La Hitte albane.delahitte@bain.com
Stéphanie Herrmann stephanie.herrmann@bain.com
Caroline Detalle caroline.detalle@bain.com

Image 7 Tél : 01 53 70 74 91
Nathalie Feld nfeld@image7.fr

AmCham Tél : 01 56 43 45 65
Francesca Hansen francesca.hansen@amchamfrance.org

À propos de Bain & Company

Bain & Company est le cabinet de conseil international qui accompagne les dirigeants ambitieux pour transformer leurs entreprises en pionnières du monde de demain.  

À travers 64 bureaux dans 39 pays, nous faisons équipe avec nos clients autour d’une ambition commune : atteindre des résultats exceptionnels qui leur permettent de dépasser la concurrence et de redéfinir leur secteur. En appui de nos expertises intégrées et personnalisées, nous proposons aux entreprises l’accès à un écosystème dynamique qui rassemble les acteurs du digital et de la technologie les plus innovants. Grâce à cette approche, les résultats obtenus par nos clients sont supérieurs, plus rapides et plus durables.

À travers notre engagement d’investir plus d’un milliard de dollars sur 10 ans dans des activités bénévoles, nous mobilisons nos talents, ressources et expertises auprès d’associations et organismes à but non lucratif pour répondre aux défis urgents qui s’imposent en matière d’éducation, d’équité raciale et sociale et de développement économique et environnemental.   

Depuis la fondation de Bain & Company en 1973, nous mesurons notre succès à l’aune de celui des entreprises qui nous font confiance : nous sommes fiers de bénéficier du taux de recommandation le plus élevé de notre secteur du conseil.  

Davantage d’informations sur notre site : www.bain.com/fr

Suivez-nous sur Twitter @BainCompanyFR