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Communiqué de presse

La 4ème édition du rapport mondial Bain Private Equity prévoit une hausse des valorisations pour 2014

La 4ème édition du rapport mondial Bain Private Equity prévoit une hausse des valorisations pour 2014

La 4ème édition du rapport mondial Bain Private Equity prévoit une hausse des valorisations pour 2014

  • 5 mars 2014
  • min

Communiqué de presse

La 4ème édition du rapport mondial Bain Private Equity prévoit une hausse des valorisations pour 2014

Selon la nouvelle édition du Rapport Mondial Private Equity publiée hier par Bain & Company, le leader du conseil en stratégie pour le marché des investisseurs en capital, le marché du Private Equity devrait renouer avec la croissance dès 2014 et continuer à prospérer dans les prochaines années. Si le volume des transactions est bien orienté à la hausse, la valeur totale du marché pourrait néanmoins rester stable en l’absence de très larges transactions de retrait de cote (‘public-to-private’).

Le rapport souligne que la reprise des levées de fonds en 2013 a gonflé et rafraîchi le stock de capitaux disponibles (poudre sèche) pour les investisseurs en Private Equity, avec plus de 1 000 milliards de dollars dont environ $400 milliards dédiés aux buyouts. Cette abondance de capital, au moment où les taux d’intérêt atteignent un point bas, va continuer à durcir la concurrence pour les deals de Private Equity d’autant que la bonne tenue des marchés favorisera un accroissement des sorties en bourse, contraignant en partie l’offre sur le marché du LBO secondaire.

« Nous observons une croissance dans les volumes de transaction et un durcissement de la concurrence. Plus que jamais, l’impératif de développer les compétences afin d’atteindre la surperformance (l’« alpha ») et d’obtenir des rendements supérieurs s’impose aux maisons de Private Equity dans tous les marchés» explique Jean-Marc Le Roux, partner et responsable du pôle Private Equity de Bain & Company pour la France. « Bien que l’alpha puisse se présenter sous diverses formes, les acteurs les plus performants ont trois critères en commun : leurs meilleurs deals retournent plus sur le capital investi, la taille relative de leurs deals gagnants est supérieure à la moyenne et ils ont beaucoup moins de deals perdants ».

Bain & Company estime que plusieurs dynamiques influenceront le marché private equity en 2014, dont :

  • L’apport de nouveaux capitaux dans les fonds – les levées de fonds de 2013 ont remplacé le capital des millésimes anciens qui a finalement pu être investi. La quasi-totalité des millésimes précédant 2008 a été mise au travail. Début 2014, la part non-investie des fonds de buy-out et de croissance post-2007 s’élevait à 427 milliards de dollars, dont 80% provenant de millésimes post-2010, et un tiers levé en 2013. L’exception à cet afflux de capital concerne les pays émergents pour lesquels les capitaux disponibles continuent de s’accumuler depuis 10 ans.
  • La croissance du ‘shadow capital’ – La concurrence en 2014 sera attisée par l’augmentation de ‘shadow capital’ contrôlé par les investisseurs institutionnels qui diversifient leurs modèles d’investissement au-delà des relations traditionnelles souscripteur-gérant - LP (limited partner) / GP (General Partner). On observe ainsi un renforcement des co-investissements, avec une grande variété de modèles, jusqu’à des investissements en direct sans intervention d’un GP. L’analyse de Bain & Company montre que des LP ont co-sponsorisé 20% des 228 « buyouts » américains de plus de 1 milliard de dollars entre 2009 et 2013. Selon Jérôme Brunet, partner au sein du pôle Private Equity de Bain & Company, « seuls les plus grands investisseurs institutionnels, et les plus aguerris d’entre eux, ont la capacité de concurrencer les fonds de private equity sur les buyouts. Cependant, dans un contexte de concurrence accrue dans lequel chacun recherche des rendements plus forts, le rôle du shadow capital est une tendance à observer de près. »
  • L’élargissement du périmètre du private equity – « Pénétrer davantage le marché et élargir le champ du possible », c’est la recommandation de Bain & Company aux GP. La hausse attendue du volume des opérations en 2014 proviendra de trois sources : le buy-out secondaire, les tickets minoritaires et les partenariats, et le sourcing propriétaire. Après plusieurs dizaines d’années de transactions, Bain & Company estime que les investisseurs ont encore un très fort potentiel de croissance, compte tenu de la pénétration finalement assez modeste du grand nombre de sociétés qui pourraient bénéficier d’un actionnariat Private Equity. Selon Bain & Company, aux Etats-Unis, qui représentent certainement le marché le plus développé au monde pour cette classe d’actifs, les fonds de Private Equity ne détiennent que 5% des sociétés de plus de 10 M$, et seulement 3% des sociétés de plus de 100M$, contre 15% des sociétés de plus de 500 M$.

Le rapport montre également que les sorties ont été fortes du début à la fin de 2013 et devraient même accélérer en 2014, à condition que la volatilité des marchés actions ne viennent pas perturber les sorties en bourse ou les reprises par des actionnaires stratégiques (Corporate M&A).

La bonne nouvelle pour l’industrie est que la congestion en sortie des actifs s’est sensiblement résorbée. En analysant les portefeuilles en fonction de la date d’acquisition plutôt que selon les millésimes des fonds, on s’aperçoit que la plupart des vieux deals ont été ou sont en court d’être liquidés. Selon Daphné Vattier, partner au sein du pôle Private Equity de Bain & Company, « les conditions de marchés sont toutes orientées pour favoriser les sorties : multiplicité des options de sorties, abondance de capital et de dette, valorisations en hausse ». 60% des 900 milliards de dollars de valeur de portefeuille non réalisée sont âgés de moins de 5 ans. 75% des 40% restants sont en réalité partiellement liquidés (introduction en bourse partielles, ventes partielles, recapitalisation). Et comme seulement 35% des actifs non réalisés sont sous la ligne de flottaison, les perspectives de sorties se sont clairement améliorées, d’autant que la plupart des GP ont consacré beaucoup d’énergie et de ressources à préparer les sorties dans leurs portefeuilles.

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