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Baromètre #Accélerer 2022 : Les entreprises face à la tourmente, le bilan de la compétitivité en France en 2022 et les clés pour aller plus loin

Baromètre #Accélerer 2022 : Les entreprises face à la tourmente, le bilan de la compétitivité en France en 2022 et les clés pour aller plus loin

Notre étude annuelle « #Accélérer » sur la compétitivité des entreprises françaises et du pays.

  • 23 novembre 2022
  • min

Press release

Baromètre #Accélerer 2022 : Les entreprises face à la tourmente, le bilan de la compétitivité en France en 2022 et les clés pour aller plus loin
  • 38% des dirigeants d’entreprise prévoient une détérioration de leur activité d’ici la fin de 2022
  • Les trois premiers risques exogènes identifiés sont l’évolution des coûts de l’énergie, l’évolution des coûts des matières premières et les difficultés de recrutement
  • 25% des dirigeants ont perçu une dégradation de l’évolution de la compétitivité des entreprises de leur secteur depuis le début de l’année
  • Les principaux freins à la compétitivité exprimés sont la disponibilité et la qualification de la main d’œuvre (37%), le coût de la main d’œuvre qualifiée ou très qualifiée (29%), la fiscalité sur les entreprises (29%)
  • 64 % des dirigeants sont peu ou très peu confiants dans la capacité du pays à se réformer pour améliorer la compétitivité de sesentreprisesdu fait de l’existence de nombreuxfreins
  • Les réformes prioritaires pour les dirigeants sont la baisse de la fiscalité sur les entreprises (43%), la réduction des charges patronales (42%) et la simplification du code du travail (19%)

À Paris, novembre 2022 - Pour la 11e année consécutive, Syntec Conseil publie les résultats de son étude annuelle #ACCÉLÉRER dédiée à la compétitivité. Avec pour ambition de se faire le porte-parole des dirigeants des entreprises françaises, Syntec Conseil entend par ce rapport dresser un premier bilan des 200 premiers jours de ce nouveau quinquennat et mettre en exergue les priorités pour améliorer la compétitivité française des prochaines années. 

Des perspectives d’activité mitigées pour les dirigeants d’entreprise

Dans un contexte économique et géopolitique particulièrement tourmenté, le baromètre révèle que 38% des dirigeants prévoient une détérioration de leur activité́ dans les prochains mois contre seulement 23% une amélioration. L’étude relate que les dirigeants des entreprises de moins de 10 salariés sont particulièrement concernés par cette tendance. Ils sont ainsi 43 % à penser que la situation de leur entreprise s’est dégradée en 2022. 

En outre, le baromètre révèle de fortes disparités au sein de certains secteurs d’activités tels que le secteur de l’industrie et du commerce. Pour preuve, 47 % des dirigeants du secteur de l’industrie prévoient une détérioration de leur activité d’ici la fin de l’année 2022.

En effet, l’évolution des coûts de l’énergie, des matières premières et les difficultés de recrutement représentent les trois premiers risques exogènes identifiés par les dirigeants d’entreprise. L’instabilité du contexte géopolitique rend le niveau d’incertitude très élevé pour les entreprises, qui font face en parallèle à de nombreux défis internes : maintien des talents, gestion financière de l’entreprise, organisation du travail…

Dans ce contexte, les entreprises se doivent d’intensifier les transformations initiées pour rester compétitives, en poursuivant la mise en place de chantiers cruciaux tels que l’industrie 4.0, l’intégration des critères ESG, l’adaptation des modes de travail ou encore la transformation digitale. 

“Les entreprises françaises sont face à un moment de bascule. Malgré des carnets de commande pleins et des difficultés à recruter, les dirigeants ont la certitude qu’un ralentissement économique est inévitable. Ils anticipent pour 2023 une baisse de la demande qui marquera le coup d’arrêt à la reprise post-pandémie. Paradoxalement, le maintien des talents reste le premier défi des dirigeants, devant la gestion financière de l’entreprise, tandis que le niveau d’investissement est toujours élevé… preuve qu’ils ne sont pas encore prêts à freiner les processus de transformations engagés pour leur compétitivité !”, déclare Olivier Marchal, Président de Bain & Company France et Administrateur de Syntec Conseil.

Une compétitivité qui reste bridée par les freins historiques de la France

Les réformes engagées lors du dernier quinquennat (baisse du taux d’impôt sur les sociétés, baisse des impôts de production, soutien à l’innovation et à la formation, etc.) ont permis à la France d’accéder à la première place au classement européen des pays attirants le plus de capitaux étrangers. Malgré cette dynamique favorable, de nombreux freins à la compétitivité perdurent. Pour preuve, le baromètre révèle que 25% des dirigeants ont perçu une dégradation de l’évolution de la compétitivité des entreprises de leur secteur. Cette tendance se renforce dans le secteur de l’industrie avec 31 % des dirigeants qui constatent une baisse de la compétitivité.  

L’érosion d’atouts traditionnels tels que la disponibilité et la qualification de la main d’œuvre (37%), ainsi que le coût trop élevé de la main d’œuvre qualifiée ou très qualifiée (29%) et la pression fiscale sur les entreprises (29%) représentent les trois principaux freins à la compétitivité exprimés par les dirigeants. 

Les dirigeants français mettent en avant de nombreux freins à la compétitivité : disponibilité et qualification de la main d’œuvre, coût de la main d’œuvre qualifiée ou très qualifiée, pression fiscale… Surmonter ces freins est un défi qui nécessitera d’accélérer les réformes engagées durant le dernier quinquennat et d’activer certains moteurs de réinvention que sont la croissance responsable, la réindustrialisation et l’innovation. Cette transformation durable de notre pays ne pourra reposer que sur un retour à la confiance à tous les niveaux, enjeu majeur de ce nouveau quinquennat.” indique Olivier Marchal, Président de Bain & Company France et Administrateur de Syntec  Conseil.

Aller plus loin dans les efforts engagés 

Même si les dirigeants sont en adéquation avec les priorités économiques initiées par le gouvernement, 65% d’entre eux estiment que le rythme des réformes reste trop lent. En outre, l’étude révèle que 64 % sont peu ou très peu confiants dans la capacité du pays à se réformer du fait de l’existence de nombreux freins (réticence des dirigeants politiques à s’emparer du sujet, blocage de l’administration, mouvements sociaux, etc.). Les dirigeants considèrent en effet que la baisse de la fiscalité sur les entreprises, la réduction des charges patronales ainsi que la simplification du code du travail restent des réformes prioritaires à engager de la part du gouvernement. Ils sont également quasi unanimes sur la nécessité d’une réforme des dépenses publiques lors du nouveau quinquennat (97% d’entre eux pensent qu’elle est importante ou essentielle).

Autre point majeur, la compétitivité ne peut plus être appréhendée uniquement sur la base unique de facteurs économiques. À ce titre, les critères RSE gagnent en importance et représentent une réelle opportunité pour la France.  Dans leur ensemble, les dirigeants considèrent la France comme en retard sur les principaux enjeux ESG, notamment ceux de transition énergétique. C’est une perception étonnante qui contraste avec les classements mondiaux qui mettent en avant le bon positionnement des entreprises françaises en termes de RSE mais qui révèle une véritable opportunité d’accélérer sur ces sujets. 

“La crise qui se dessine est également révélatrice de certaines opportunités pour la France. Le contexte géopolitique accélère par exemple la nécessité de reconfigurer les chaines d’approvisionnement, déjà mises à mal par la crise sanitaire. La France et ses entreprises devront saisir cette occasion pour engager des relocalisations et la refonte des chaines en plateformes régionales. Le pays devra également capitaliser sur ses atouts : 3ème pays mondial en termes de RSE d’après le classement EcoVadis, la France peut et doit s’imposer comme championne sur ces enjeux qui détermineront la compétitivité de demain.” Olivier Marchal, Président de Bain & Company France et Administrateur de Syntec Conseil.

Méthodologie : Sondage réalisé par BVA auprès de 500 membres d’équipes dirigeantes de sociétés françaises de toutes tailles et de tous secteurs en septembre 2022. Par ce sondage, Syntec Conseil offre un décryptage et des pistes d’amélioration établis sans parti pris idéologique et dans le seul intérêt des clients, des entreprises françaises et du pays.

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À propos de Syntec Conseil 

Syntec Conseil est l’organisation professionnelle représentative des sociétés de conseil en France, qui comptent 120 000 salariés et totalisent 20 milliards d'euros de chiffre d'affaires. Elle rassemble près de 250 entreprises de toutes tailles qui, dans leurs spécialités de conseil respectives, interviennent pour créer les conditions de la performance globale de leurs clients et contribuent de manière décisive à la transformation responsable des entreprises et de la Société.

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À propos de Bain & Company

Bain & Company est le cabinet de conseil international qui accompagne les dirigeants ambitieux pour transformer leurs entreprises en pionnières du monde de demain.  

À travers 64 bureaux dans 39 pays, nous faisons équipe avec nos clients autour d’une ambition commune : atteindre des résultats exceptionnels qui leur permettent de dépasser la concurrence et de redéfinir leur secteur. En appui de nos expertises intégrées et personnalisées, nous proposons aux entreprises l’accès à un écosystème dynamique qui rassemble les acteurs du digital et de la technologie les plus innovants. Grâce à cette approche, les résultats obtenus par nos clients sont supérieurs, plus rapides et plus durables.

À travers notre engagement d’investir plus d’un milliard de dollars sur 10 ans dans des activités bénévoles, nous mobilisons nos talents, ressources et expertises auprès d’associations et organismes à but non lucratif pour répondre aux défis urgents qui s’imposent en matière d’éducation, d’équité raciale et sociale et de développement économique et environnemental.   

Depuis la fondation de Bain & Company en 1973, nous mesurons notre succès à l’aune de celui des entreprises qui nous font confiance : nous sommes fiers de bénéficier du taux de recommandation le plus élevé de notre secteur du conseil.  

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