Rapport
Les évolutions liées au digital, aux nouvelles technologies et attentes des clients et salariés redessinent en profondeur les contours de l’entreprise, tant dans son écosystème et son environnement de marché, que dans les fondations de son organisation.
Toute la chaîne de valeur est bouleversée :
l’«homoconnexus» et l’IoT participent à l’émission d’une nouvelle matière première, la data, dont la collecte et l’analyse font basculer le centre de gravité de la valeur, jadis concentré sur l’actif, vers l’usage.
Les robots collaboratifs (cobots) et dotés d’intelligence artificielle interviennent aux côtés de l’homme dans l’industrie, la logistique, la maintenance ou la santé. L’imprimante 3D et le découpage laser révolutionnent la chaîne de production. Le marché des drones, en pleine expansion (78,9% en 2015), s’impose dans les secteurs du transport et de la logistique, de la sécurité, de l’agriculture… De nouveaux rapports de force se dessinent hors et au sein des murs de l’entreprise et génèrent autant de menaces que d’opportunités, autant d’inquiétudes que d’enthousiasme.
À l’ère du digital et avec l’accélération sans précédent des temps de cycle, l’entreprise traditionnelle serait-elle une espèce en voie de disparition ? Ne nous y trompons pas : dans ce contexte inédit, mouvant et imprévisible, tout chantier de transformation d’un point A à un point B ferait courir à l’organisation le risque de devenir obsolète avant même d’avoir achevé ses nouvelles fondations. Pour espérer capter l’accélération sans précédent des temps de cycles et survivre dans cette nouvelle donne, c’est tout le métabolisme de l’entreprise qui doit se mettre en mouvement et tendre vers une organisation reconfigurable.